Ouvrons les librairies, libérons les livres...

Depuis le couvre feu d’octobre et maintenant le re-confinement, l’autoritarisme et l’arbitraire politique, policier et judiciaire se renforce contre les petites gens, les personnes ordinaires, les petits commerçants. Nous nous arrêtons, dans ce billet, sur la situation des librairies et particulièrement des librairies indépendantes de nos villes. Comme en mars 2020 le pouvoir macronien, a pris la décision unilatéralement fin octobre 2020, de fermer les librairies des villes, tout en autorisant le rayon livres des grandes surfaces (Hypermarché Fnac etc..) Mais aujourd’hui face à la contestation et la révolte qu’une telle décision a susciter, le pouvoir a du revenir en partie sur sa décision en décidant la fermeture des rayons livres des grandes surfaces. Première victoire. Ne nous arrêtons pas là. Demandons la réouverture de l’ensemble des librairies de France, ainsi que des petits commerçants, bars et restaurants. Au bout du compte qui est le seul gagnant ? Les multinationales type AMAZON. Cette époque, cette politique, font tomber, comme jamais les masques d’un système capitaliste basé sur le libéralisme et sa version néo. Les multinationales GAFA ( Amazon, Face Book, Google etc..) ont amassé des fortunes encore plus gigantesques grâce à la crise sanitaire et aux décisions politiques catastrophiques des Etats. Pour Amazon c’est 37% d’augmentation de son chiffre d’affaire dans les 9 premiers mois de l’année 2020, il sera certainement autour 130 milliards de $ à la fin de l’année. Le catéchisme de la soit disante « concurrence libre et non faussée »* est ici, mis à bas, par l’ETAT, tartuffe, lui même, illustrant à merveille la caractéristique aujourd’hui du Néo-libéralisme. COMMANDEZ vos livres et VENEZ les retirer dans vos librairies indépendantes préférées de Chambéry et de Savoie La Papeterie GARIN est ouverte ! La librairie des Danaïdes à Aix les Bains est ouverte du mardi au samedi, de 11h à 13h, pour le retrait des commandes.

* Nous attirons l’attention du lecteur sur le fait que cette dénomination figurant dans le Traité constitutionnel Européen, a disparu dans le Traité de Lisbonne "1. Les objectifs de l'Union La définition des objectifs de l'Union diffère de celle qu'avait retenue le traité constitutionnel sur trois points : - la mention de la « concurrence libre et non faussée » disparaît ; - le nouveau texte précise que l'« Union établit une union économique et monétaire dont la monnaie est l'euro » ; - il précise également que « dans ses relations avec le reste du monde, l'Union (...) contribue à la protection de ses citoyens ». Le second point semble de portée plutôt symbolique : l'union économique et monétaire, déjà réalisée, ne peut plus être considérée comme un objectif pour les États membres qui en font aujourd'hui partie ; la signification de cette mention paraît être avant tout de réaffirmer la vocation de l'union économique et monétaire à s'étendre au plus grand nombre possible d'États membres, voire un jour à tous. En revanche, les deux autres points semblent marquer un infléchissement, bien qu'il soit difficile d'en mesurer la portée exacte.  La suppression de la mention de la « concurrence libre et non faussée » parmi les objectifs de l'Union a répondu à une demande de la France, qui a fait valoir que la concurrence était un moyen, non un objectif. On se souvient que la mise en avant de la « concurrence libre et non faussée » par le traité constitutionnel avait suscité de nombreuses critiques lors du débat référendaire. Certes, les traités continueront à contenir des dispositions voisines de celle qui a été supprimée, mais celles-ci ne figureront plus sous une forme leur donnant la portée la plus générale possible. À l'heure actuelle, la notion de « libre concurrence » figure dans deux articles de principe (les articles 3 et 4) situés au début du traité instituant la Communauté européenne. Le traité de Lisbonne réécrit également ces articles. L'article qui succède à l'article 3 ne mentionne plus l'exigence d'une concurrence non faussée. En revanche, l'article qui succède à l'article 4 maintient la référence à « une économie de marché ouverte où la concurrence est libre » : seulement, ce nouvel article ne figure plus au début du traité, comme un article de principe ; il constitue désormais l'article 97ter du TFUE. Par ailleurs, le protocole n° 6 annexé au nouveau traité rappelle que « le marché intérieur tel qu'il est défini à l'article 3 du traité sur l'Union européenne » (c'est-à-dire dans l'article définissant les objectifs de l'Union) « comprend un système garantissant que la concurrence n'est pas faussée », et que, à cet effet, l'Union « prend, si nécessaire, des mesures dans le cadre des dispositions des traités ». Le même protocole précise que ces mesures peuvent se fonder sur la « clause de flexibilité » de l'article 308, qui permet à l'Union de mener une action non prévue par les traités, dès lors qu'elle apparaît nécessaire pour atteindre l'un des objectifs visés par ceux-ci. Enfin, les dispositions actuelles des traités concernant les règles de concurrence (articles 81 à 89) sont conservées sous réserve de modifications limitées. Les bases de la politique européenne de la concurrence subsistent donc dans le nouveau traité. La différence par rapport au traité constitutionnel réside uniquement dans le fait que la libre concurrence n'est plus placée au même niveau que des objectifs généraux comme le développement durable ou la cohésion économique, sociale et territoriale. En définitive, la portée de ce changement dépendra de la manière dont il sera pris en compte par les institutions de l'Union, en particulier la Commission et la Cour de justice." (Source Site du sénat.fr)

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