
Marché des Continents : Deux jours dédiés à la rencontre festive pour renforcer les liens tissés
entre les cultures par l’intermédiaire des associations. Même si Chambéry rayonne autour
d’un ancrage alpin historique, la ville est également traversée aujourd’hui par le flux des
peuples que la mondialisation met en mouvement.

Au Marché des Continents, on fait connaissance, on achète des bijoux et objets d’artisanat, on
applaudit à la diversité des spectacles au détour des allées et on y mange. De stand en stand
les cartes des produits offerts dessinent une après l’autre un immense planisphère des
senteurs : ragoût camerounais, empanadas sud-américaines, poulets grillés portugais, bière
d’Allemagne et bien d’autres pâtisseries …

C’est donc par la convivialité que les associations produisent un important travail de visibilité
des peuples chambériens mais mobilisent également pour l’entraide des continents. On y
discute de l’adoption d’enfants malgaches, des entraves à la démocratie au Cambodge...
Comment aider par la formation les jeunes népalais tentés par l’exode risquée dans les
Emirats ? Quelle gestion de l’eau en zone aride, quelles réponses apporter au problème
énergétique, quel accès à l’école ?...

Les sujets comme les saveurs sont infinis et ma liste bien incomplète. Devant la grande
estrade, les enfants jouent en se poursuivant. Et font la roue sur la pelouse. Entre ombre et
lumière. Non loin, les militants d’ATD-Quart Monde ont noué un fil sur le tronc de l’étrange
Ptérocaryer boursoufflé, on y lit des affiches suspendues telles que : « Tous les enfants
peuvent réussir ».

Que les distances soient réelles ou virtuelles, l’Autre est devenu mon Voisin.
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