La chronique de Jean Lavanchy , 30 Juin, Talweg : « Qu’est-ce qu’il y a de plus précieux que les yeux des enfants de Not’Quartier ? »

Le Thalweg c’est la petite vallée perdue de l’enfance. Entre ombre et lumière, les chemins y mènent… Ou se perdent dans les pentes, dans les ombres des sous-bois. Dans ce contrebas de Chambéry le Haut, la Maison de l’Enfance fête ses cinquante ans. Des préfabriqués au départ, devenus le Château du Talweg. Aujourd’hui dans l’après-midi, le gâteau géant prend la relève des multiples jeux, distribution ! Puis autour de Jean-Marie, le groupe Rock An’ Zup System se reconstitue pour revivre la musique qu’il proposait il y a trente ans déjà. Le « Blues du cafard », « Interphone, Interphone ! » et, entre autres morceaux, celui dont est extrait la phrase reprise en titre de cet article. « La pelouse, c’était le lieu de mon enfance » : Thida présente ses divinités, des danseuses cambodgiennes qui lancent les pétales de rose. Le magicien transperce avec des pieux le carton dans lequel s’est installé son ami le clown tandis que les petites danseuses des Flamboyants ne manquent pas d’audace ni de grâce … Bientôt, le 31 Août, la Soirée des Anciens permettra de poursuivre ce cinquantenaire. Une occasion de montrer les évolutions des lieux et des populations dans les parages du Talweg ?

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