Le champion des « Chiens de garde“ en Savoie s’appelle de De Bernardi.

Les Faits : Dans la nuit de Samedi 2 mars 2019 à Grenoble, deux jeunes de 17 et 19 ans sont morts dans un accident de scooter alors qu'ils étaient poursuivis par la police. Ce drame a déclenché de violents affrontements avec les forces de l’ordre, depuis 3 nuits. Sur l’éditorial du Dauphiné Libéré : Le champion des « Chiens de garde“ en Savoie s’appelle de De Bernardi. Deux jeunes qui meurt..un autre éborgné à vie n'émeuvent pas notre éditocrate locale du DL, (Mr De Bernardi ) puisqu'aucun mot, dans son article, ne l’évoque. Non ! Lui ce qui l'émeut c'est que l'on s'arrête pas quand monsieur l'agent siffle, ça il le trouve “intolérable“. Dans ce cas là "l 'Etat de droit“ est en danger, dit -il, puisque "le strict maintien de l'ordre " n'est pas respecté. Ici, il faut entendre "le strict", au sens “propre“ comme ne laissant aucune liberté, aucune tolérance, ce qu’apprécieront sûrement, malheureusement, les familles des deux victimes. Le “strict“, ici, ce n’est pas “aucune liberté“ mais plutôt aucune vie…puisque la mort est au rendez-vous, puisque la mort est la sanction. D’ailleurs si les mots ont un sens c’est bien la Brigade anti-criminalité qui les a poursuivit mortellement. Le crime était déjà annoncée. Son papier est plein d’ironie, de moquerie, et d’humour …sur le dos de deux enfants morts : voyez la classe ! Même le mot DRAME ni figure pas ! Mais pour notre éditocrate du Dauphiné libéré, Il ne s’agit que d’un accident de la route, commis par des chauffard, bien loin dit-il “ d’une lubie fascisante“ de la police. En humaniste et en démocrate, Il faut d’abord s’en émouvoir puis il faut d’autre part s’en indigner et se révolter contre ces événements qui constituent depuis des décennies un fait social majeur que la société française refuse de voir : les enfants, les adolescents, les jeunes adultes français issus de l’immigration arabe et africaine meurts par dizaines et dizaines, dans les quartiers, les voitures, ou les commissariats de police tués par des agents aux comportements racistes et fascistes. Ce papier qui vomit la haine de classe n’a pas peur de finir en prônant “ le vivre ensemble “, ce qu’apprécieront encore une fois les familles des deux enfants. Le vivre ensemble pour lui, faut entendre, pour les blancs, CSP plus , pour les autres et surtout ceux qui vivent dans les quartiers pauvres ségrégués, ce serait plutôt “le mourir ensemble“. On attend toujours la manifestation nationale contre la montée du racisme en France. Un jour il faudra bien que cela change ! N’en doutons pas ! Un jour il faudra bien que la justice soit dite. Pour cela il faudra changer ce pouvoir... n’en doutons pas !

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