La nouvelle Gare de Chambéry pose de nombreuses questions.

Ce Vendredi 8 novembre 2019 a vu un bien étrange événement à Chambéry. Derrière et devant l’imposante façade de verre de la Gare de Chambéry, deux inaugurations de cet établissement avaient lieu. Le premier baptisé l’Alter inauguration, réunissant les élus de la minorité municipale, toutes couleurs politiques confondues (PS, EELV, Cap à Gauche, PCF), ainsi que des associations des usagers (ADTC) et comité d’habitant de la place de la gare, un syndicat (CGT-Cheminot), il y avait même un ancien ministre des transports, et un opposant, esseulé et timide, du Lyon -Turin. Puis autour de 10h se sont rassemblés sur l’esplanade d’autres syndicats FO et Sud Rail Alpes. Tout ce beau monde ont pu rappeler que cette gare avait été initiée sous leur mandat, que d’autre part une gare internationale, où les trains de la future ligne Lyon-Turin, ne s’arrêteraient pas aurait du mal à conserver son qualificatif..."international" .Les syndicats ont pu affirmer que la gare et l’exploitation du réseau vidés de ses agents, de ses techniciens, n’était pas la bonne voie pour faire fonctionner en toute sécurité un réseau ferroviaire. Puis à partir de 11h à l’intérieur, mais pas au chaud, puisque mentionnons ici, que la grande Hall voyageurs, très lumineuse et qui est une vraie réussite architecturale pour les yeux, est un véritable congélateur, pour tout ceux qui y reste plus d’une demie heure. (Parions que la gare de Chambéry va devenir célèbre par les milliers de voyageurs qui y attraperont la maladie, sans compter l’interrogation que l’on peut avoir sur le coût énergétique pour chauffer d’un tel volume), se tenait l'inauguration officielle autour de: Mr Farandou, nouveau président du directoire de la Sncf, du préfet, député, sénateur, élus régionaux, départementaux et locaux, suivis de tout leur aréopage, et accompagné comme il se doit par leurs agents communicants (Photographes et vidéaste), ont pendant près de 2h30 tenu le …micro, pour nous compter la geste de leur propre réalisation. Le point presse qui devait se tenir à 10h30-11h à eu lieu à 12h30, après tous les discours, et au bord du podium pendant une durée de 1/4 quart, organisant ainsi, dans un dispositif voulu par la direction de la SNCF, une bousculade et un enfermement qui ne permit pas sereinement de pouvoir poser, posément les questions qui aurait pu déranger. Montrant en passant le peu de considération qu’a cette entreprise pour la liberté de la presse. Pour notre part comme vous le découvrirez dans ce reportage nous nous sommes attachés à dévider la pelote des questions que ne manque pas de poser cette nouvelle gare. Nous commençons par la 1ère question : Comment se fait-il que la nouvelle gare de Chambéry ait coûté 43 millions € pour 3,5 millions de voyageurs, alors que celle de Grenoble a eu un coût de 35 millions pour 6,5 millions de voyageurs ?

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