Etam toujours à la pointe du sexisme

« Pour noël, avant la dinde et la bûche offrez-vous une …. » Etam toujours à la pointe de la publicité sexiste. La publicité, discours dominant et fer de lance de la machinerie néo-libérale de notre société, identifie la femme avant tout à son corps de préférence dénudé. Malgré les luttes des femmes et les avancées certaines, le corps des femmes reste en général soumis à un rapport de forces qui demeure en faveur de la domination et la satisfaction des hommes. La perversité marchande agit sur les registres, de la séduction et du fantasme, des normes de la beauté et de la jeunesse des corps pour une finalité commerciale et la perpétuation symbolique d’une assignation de la femme.

Aujourd’hui le corps des femmes est bien le champ de bataille, d’un côté, du patriarcat mondialisé et mercantile qui nous impose des corps hypersexués quand ce n’est pas pornographiés, afin de véhiculer l’idéologie d’un néolibéralisme sauvage soit disant libéré et libérateur. Et de l’autre une réaction d’opposition culturelle qui, afin soit-disant, de lutter contre ce modèle occidental de colonisation des esprits et des corps, et sous prétexte d’un texte sacré (Instrumentalisation de Islam) permet à l’institution religieuse par son interprétation, d'imposer un patriarcat des plus archaïque et identitaire aux femmes . Sortir de ces deux dominations idéologiques et institutionnelles, qui réduisent et enferment le corps des femmes uniquement dans des normes corporelles, vestimentaires et sexuelles, est l’objectif éthique que nous devons rechercher.

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